Échographie obstétricale à Besançon

Préalable à l'échographie

Toutes les échographies sont réalisées par le Docteur David Lellouche, diplômé d’échographie gynécologique et fœtale sur un appareil Voluson expert S10 de 2021.

L’examen échographique est un examen médical et nécessite pour le médecin attention et concentration, la présence d’enfants en bas âge pendant l’échographie n’est donc pas recommandée. Les échographies sont sans danger pour le fœtus, quel qu’en soit le nombre.

Les différentes étapes

Échographie de datation.
Échographie du premier trimestre et dépistage de la trisomie 21.
Deuxième trimestre : dépistage de malformation.
Troisième trimestre : vérification de la position et de la croissance du bébé.

Conditions d'examen

Chaque échographie apprécie le développement de l’embryon, puis du fœtus, et concoure à la recherche d’anomalie.

L’échographie de datation se fait vers neuf semaines d’aménorrhée, la taille de l’embryon permet alors de définir la date de conception et la date prévue d’accouchement.

À l’issue de l’échographie, un compte-rendu avec les images vous sera remis, le cabinet dispose également d’un transfert des images sur l’application Medifile qui vous permet de récupérer les photos de l’échographie par voie numérique.

Vous avez également la possibilité de faire vos examens cliniques auprès de votre médecin traitant ou d'une sage-femme. On vous remettra alors une copie de l’examen pour le professionnel de votre choix.

L'intérêt de l'échographie obstétricale

Les indications de l’échographie sont multiples (saignements anomaux, douleurs pelviennes, dépistage).

L’échographie permet de découvrir des lésions de l’utérus (fibromes, polypes) ou des annexes (ovaires ou trompes).

C’est un examen indolore et qui peut être répété si nécessaire. Il n’est pas obligatoire d’avoir la vessie pleine pour cet examen.

L’échographie du premier trimestre

Elle se fait entre 11 SA et 13 SA.
C’est la première échographie qui permet de faire un examen de l’embryon, de vérifier l’absence d’anomalie importante, et de le mesurer afin de contrôler sa croissance et de mesurer la clarté de la nuque. À ce stade, il mesure plus de 50 mm. C’est à cet examen que le dépistage des anomalies chromosomiques commence. La mesure de la clarté nucale, associée à un dosage sanguin et corrélée à votre âge permet de définir un risque de trisomie 21. Lorsque ce risque est faible, inférieur à 1/1000, aucun autre examen n’est à réaliser. Si le risque évalué est situé entre 1/50 et 1/1000, il vous sera proposé un test complémentaire : le DPNI (diagnostic prénatal non invasif).
Le DPNI est un examen qui se fait par prise de sang et qui permet d’éliminer la plupart des pathologies chromosomiques. Il n’est prescrit que si le test de dépistage de la trisomie 21 est dans la zone à risque modéré. Il vous faudra alors, pour faire le test, apporter les résultats de l’échographie au laboratoire.
Quand la première échographie est faite, la déclaration de grossesse aux organismes sociaux peut être effectuée directement par voie numérique.
Échographie du deuxième trimestre

Elle se fait vers 22 SA. Elle permet, dans la limite de l’échographie, de dépister les malformations fœtales, d’apprécier la vitalité du fœtus, d’évaluer sa croissance, de contrôler la quantité de liquide amniotique et la localisation du placenta. On peut également connaître le sexe du fœtus ou le confirmer si on l’avait déjà vu à la première échographie. Le fœtus pèse environ 500 g.
Un compte-rendu avec les images d’échographie vous sera remis à l’issue de l’examen. Il est parfois possible de faire des images d’échographie en 3D si les conditions d’examen sont favorables.
Échographie du troisième trimestre

Elle se fait vers 32 SA ou 34 SA. Elle permet, dans la limite de l’échographie, de dépister les malformations fœtales, certaines n’étant pas visibles lors de l’échographie du deuxième trimestre, d’apprécier la vitalité du fœtus, d’évaluer sa croissance avec une estimation du poids du fœtus au jour de l’examen, de vérifier sa position (la tête en bas ou en siège), de contrôler la quantité de liquide amniotique et la position du placenta (vérifier qu’il n’est pas trop bas et qu'il ne risque pas de gêner l’accouchement par les voies naturelles).

Échographies supplémentaires

Il est parfois nécessaire de faire des échographies supplémentaires à celles habituelles si le fœtus a un trouble de la croissance, si la position du fœtus ne permet pas de faire un examen satisfaisant, si on veut contrôler la position du fœtus avant l’accouchement, si on veut contrôler la position du placenta ou la quantité de liquide amniotique...

On peut également surveiller plus souvent s’il existe une pathologie maternelle (diabète ou hypertension par exemple) ou si vous êtes fumeuse.

Dans tous ces cas, une demande d’entente préalable doit être faite pour qu’elle soit prise en charge par l’Assurance Maladie. Le nombre d’échographies supplémentaires n’est pas limité et dépend de la pathologie maternelle ou fœtale.

L’échographie doppler

Le doppler fœtal permet d’analyser la circulation sanguine. Il est souvent couplé avec l’échographie, et permet d’analyser la circulation sanguine au niveau du cordon ombilical et également au niveau des artères utérines.

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